#2 Séminaire de recherche spécial SFSIC

Bonjour à tou.te.s,

Demain, nous aurons notre deuxième séminaire de recherche avec Lucie Verdeil, Louis Champalle et Florent Saboul que nous remercions.

Ce séminaire est dans le cadre d’un échauffement pour les Doctorales de la SFSIC qui se tiendra à Nancy les 6 et 7 juin.

Les consignes lors de l’événement sont 20 minutes de présentation, 10 minutes de questions. Pour notre séminaire, nous reprenons le format mais nous avons 20 minutes au lieu de 10 pour les retours.

Le séminaire aura lieu en format hybride à la MSH, salle Elise Rivet et par un lien transmis bientôt.

En espérant vous y retrouver, voici les résumés des présentations :

Lucie Verdeil

Entre invisible et perceptible : documenter les effets de pratiques culturelles collectives.

Les relations entre mondes artistiques, culturels et éducatifs héritent d’une histoire complexe, au croisement de pratiques, de cadrages politiques et de savoirs pluriels. La thèse explore des espaces de pratiques culturelles collectives et tente de comprendre leur capacité à déplacer les individus, les pratiques et les organisations qui les instrumentent.

Cette communication présente les enjeux méthodologiques liés à des terrains divers et à la documentation de telles expériences. A quoi se rendre attentif.ve sur ces terrains ? Comment rendre perceptible cette matière sensible ?

Louis Champalle

Considérer une expérience sonore de la ville depuis un jardin partagé. 

Nous proposons que la pratique d’un jardin partagé urbain participe d’un certain rapport à la ville, à ce qu’elle représente, et à la manière dont elle est représentée par les jardiniers. Le jardin est le lieu où se déploient les sens, dont la vue est certainement le plus investi, le lieu étant organisé en partie pour le regard extérieur. Nous voulons interroger ce rapport par les phénomènes sonores et leur représentation, admettant qu’ils sont un objet de rencontre entre pratiques jardinières et des pratiques attribuées à la ville, les dernières perturbant les premières. Le sonore pourrait se constituer en contrepoint de la vue : les sons viennent de l’extérieur, de la ville, et façonnent une prescription propre à l’expérience sonore du jardin. Considérer les différents régimes du sonore comme objet de l’interaction entre le jardin et son milieu urbain sera enfin l’occasion de discuter des enjeux méthodologiques de leur prise en compte dans une enquête communicationnelle, tant pour les qualifier que pour les recueillir.

Florent Saboul

« Quand le convenu implose et que l’impensable s’impose », une analyse discursive d’énoncés institutionnels sur le COVID-19

La présentation vise à étudier l’opportunité de l’utilisation des intelligences artificielles génératives pour une démarche herméneutique en analyse de discours. Analysant les discours institutionnels durant la pandémie de COVID-19, l’étude présente les moyens d’observer le processus de normalisation en gestion de crise ce qui vient à l’encontre de la dimension « hors-cadre » de la pandémie. L’étude ouvre la voie à une meilleure prise en compte des expériences individuelles.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.